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Omar Raddad, qui demande une révision de sa condamnation de 1994 réaffirme dans le JDD sa volonté d'être "réhabilité"
Condamné à 18 ans de réclusion en 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, Omar Raddad aujourd'hui âgé de 48 ans, a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998 après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.En parallèle, un film de Roschdy Zem qui devrait sortir en 2011, plaide sa cause.
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Condamné à 18 ans de réclusion en 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, Omar Raddad aujourd'hui âgé de 48 ans, a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998 après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.
"J'ai été gracié mais je n'ai pas été innocenté. Je veux être réhabilité", a-t-il confié au JDD, dans une interview réalisée chez lui à Toulon. "Je suis libre physiquement mais, dans ma tête, je suis toujours en prison". "Si j'étais coupable je ne prendrais pas le risque d'un second procès. Si j'étais coupable, je n'aurais pas fait deux grèves de la faim, de 45 jours et de deux mois et demi. Au bout d'un moment, on sent la mort se propager dans tout son corps".
Des éléments nouveaux
"J'ai pris des risques pour ma vie. Pas pour mourir, on aurait pu l'interpréter comme un aveu. Si je meurs qui parlera pour moi", demande-t-il, évoquant "des éléments nouveaux". Deux empreintes ADN retrouvées dans l'inscription "Omar m'a tuer" écrite avec le sang de Mme Marchal sur les lieux du crime. Il souligne que la "justice a établi qu'il s'agit de deux ADN masculins mais pas" du sien. Pourtant, la justice a refusé en 2002 un nouveau procès. Son avocate, Sylvie Noachovitch, a saisi la chancellerie pour demander l'ouverture d'une information judiciaire afin de comparer les deux ADN mêlés au sang de la victime au Fichier national des empreintes génétiques.
M. Raddad dit avoir son idée sur "les personnes derrière ce crime", tout en soulignant qu'il n'a "pas le droit de le dire".
"Omar m'a tuer" : sous ce titre le réalisateur Roschdy Zem achève un long métrage qui sortira en 2011, inspiré des deux livres : "Omar. La construction d'un coupable", de Jean-Marie Rouart, et "Pourquoi moi ?" d'Omar Raddad. Sami Bouajila y interpètera Raddad.
En parallèle, un film de Roschdy Zem qui devrait sortir en 2011, plaide sa cause.
Près de 12 ans après sa libération, il continue de clamer son innocence dans le meurtre de Ghislaine Marchal, riche veuve d'un équipementier automobile, le 23 juin 1991 à Mougins (Alpes-Maritimes), dont il était le jardinier."J'ai été gracié mais je n'ai pas été innocenté. Je veux être réhabilité", a-t-il confié au JDD, dans une interview réalisée chez lui à Toulon. "Je suis libre physiquement mais, dans ma tête, je suis toujours en prison". "Si j'étais coupable je ne prendrais pas le risque d'un second procès. Si j'étais coupable, je n'aurais pas fait deux grèves de la faim, de 45 jours et de deux mois et demi. Au bout d'un moment, on sent la mort se propager dans tout son corps".
Des éléments nouveaux
"J'ai pris des risques pour ma vie. Pas pour mourir, on aurait pu l'interpréter comme un aveu. Si je meurs qui parlera pour moi", demande-t-il, évoquant "des éléments nouveaux". Deux empreintes ADN retrouvées dans l'inscription "Omar m'a tuer" écrite avec le sang de Mme Marchal sur les lieux du crime. Il souligne que la "justice a établi qu'il s'agit de deux ADN masculins mais pas" du sien. Pourtant, la justice a refusé en 2002 un nouveau procès. Son avocate, Sylvie Noachovitch, a saisi la chancellerie pour demander l'ouverture d'une information judiciaire afin de comparer les deux ADN mêlés au sang de la victime au Fichier national des empreintes génétiques.
M. Raddad dit avoir son idée sur "les personnes derrière ce crime", tout en soulignant qu'il n'a "pas le droit de le dire".
"Omar m'a tuer" : sous ce titre le réalisateur Roschdy Zem achève un long métrage qui sortira en 2011, inspiré des deux livres : "Omar. La construction d'un coupable", de Jean-Marie Rouart, et "Pourquoi moi ?" d'Omar Raddad. Sami Bouajila y interpètera Raddad.
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