Plus de 20 ans après, un pédophile trahi par son ADN
L'homme est soupçonné d'être l'auteur d'une quinzaine d'agressions sexuelles et de viols sur mineurs entre 1990 et 2003.
FAITS-DIVERS - Il était soupçonné d'une quinzaine d'agressions sexuelles et de viols sur mineurs, dont les plus vieilles remontent à plus de 20 ans. Un septuagénaire a été arrêté lundi à Paris, mis en examen et incarcéré, trahi par son ADN, a annoncé la police vendredi 2 novembre.
L'homme, soupçonné d'avoir sévi dans l'ouest parisien "entre 1990 et 2003", abordait ses jeunes victimes, âgés d'une dizaine d'années, en sollicitant leur aide "pour procéder à des travaux d'électricité dans les parties communes d'immeubles ou à leur domicile", selon la Préfecture de police (PP). A l'époque, l'enquête n'avait pas permis de l'identifier. Sauf qu'en 2011, "les scellés du dossier ont été renvoyés aux analyses, et c'est là qu'un ADN a pu être extrait, ce qui n'était pas possible techniquement il y a quelques années", a expliqué un enquêteur. Dès lors, les policiers parviennent à identifier le suspect en croisant son empreinte dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG)."Apparemment, cet homme avait commis quelques cambriolages également", selon une source proche de l'enquête.
L'homme a été déféré, mis en examen et placé en détention provisoire, selon la PP, qui précise que l'enquête continue afin de retracer "son parcours" et d'identifier "d'éventuelles nouvelles victimes"."Cette affaire est la démonstration que la police judiciaire travaille sur les affaires non élucidées, quel que soit le laps de temps", s'est félicité une source proche de l'enquête.
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