Cet article date de plus de quinze ans.

Pontoise : demandeurs d'asile en détresse

Des dizaines de demandeurs d'asile somaliens et soudanais vivent depuis plusieurs à Pontoise
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Des migrants se réchauffant à un feu de bois (archives) (© F3 NPDCP)

Des dizaines de demandeurs d'asile somaliens et soudanais vivent depuis plusieurs à PontoiseDes dizaines de demandeurs d'asile somaliens et soudanais vivent depuis plusieurs à Pontoise

Ils seraient une soixantaine selon la préfecture et environ quatre-vingt-dix d'après la mairie, à vivre dans une caserne militaire désaffectée sans eau ni électricité.

Ces migrants, des hommes et quelques femmes qui pour certains ont fui la guerre du Darfour, bénéficient de sauf-conduits.

Ils attendent que leurs dossiers soient examinés par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

"Leurs conditions de vie sont inhumaines. Ils ne peuvent pas faire chauffer de nourriture et sont donc obligés de manger froid. Faute de matelas, certains dorment à même le sol", explique Djamila Bordet, secrétaire générale du Secours populaire dans le Val-d'Oise.

"Ils vivent dans des bâtiments délabrés où il n'y a rien. Ce n'est pas un lieu clos. Cela permet juste de s'abriter de la pluie mais pas du froid", affirme Franck Dubois, délégué du Secours catholique dans le Val-d'Oise.

Selon la préfecture, les migrants sont arrivés en France pour la plupart cette année. Les premiers à s'être installés à Pontoise occupent l'ancien site militaire de quatorze hectares depuis l'été dernier, mais ils ne se sont manifestés que ces derniers jours en raison du froid, explique-t-on à la mairie.

Tant qu'ils ne sont pas pris en charge dans un centre d'accueil, les demandeurs d'asile perçoivent une allocation mensuelle de 316 euros versée par Pôle emploi, selon la préfecture. "Tous ne bénéficient pas de l'allocation temporaire d'attente (ATA) car les délais d'attribution et les démarches sont longs", relativise Franck Dubois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.