Pour Parisot, Mélenchon est "héritier d'une forme de Terreur"
La présidente du Medef s'en est pris au candidat du Front de gauche dans une interview radio, ce matin, faisant référence à cette période trouble de la Révolution française.
Après la "prise de la Bastile" par le Front de gauche, le 18 mars dernier, Laurence Parisot prolonge la métaphore révolutionnaire. La présidente du Medef a fustigé dimanche 1er avril le programme économique de Jean-Luc Mélenchon, estimant que le candidat du Front de gauche était plus "l'héritier d'une forme de Terreur" que celui "des plus belles valeurs de la Révolution". La Terreur correspond à la période historique durant laquelle le gouvernement traquait les "contre-révolutionnaires", dans les années 1790.
"Le programme de Jean-Luc Mélenchon installerait une modalité de contrôle de l'économie comme on n'en a jamais vue", s'est inquiétée Laurence Parisot au Grand-Rendez-vous Europe 1/I>Télé / Le Parisien-Aujourd'hui en France. "Il aime laisser entendre qu'il est un vrai révolutionnaire. On aime bien la révolution, il y a des choses sympathiques dans celles de mai 1968 ou de 1789, mais il y a aussi des phases qui sont terribles".
Au meeting de la Bastille, "des gens avec des visages sur des piques"
Laurence Parisot a stigmatisé les "ressorts" utilisés selon elle par le candidat : "La démagogie flatte des choses détestables et les choses deviennent ensuite non contrôlables (...) Au rassemblement qu'il a organisé à la Bastille, il y avait des gens qui avaient des piques et des visages dessus", a poursuivi la patronne du Medef.
"Est ce que ça veut dire qu'on aura des ministres communistes si François Hollande était élu ?", s'est-elle interrogée, jugeant que ce serait "incroyablement ringard" de retomber dans la "nostalgie du début des années 80".
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