La métropole de Marseille annonce la fin de la grève des éboueurs, qui a débuté il y a deux semaines
Le syndicat Force ouvrière va "appeler à la reprise du travail" dès ce jeudi soir, annonce le porte-parole de la Métropole sur France Bleu Provence.
La Métropole Aix-Marseille-Provence a annoncé mercredi 2 février sur France Bleu Provence la fin de la grève des éboueurs qui perturbe fortement la collecte des poubelles depuis plus de dix jours.
Le syndicat Force ouvrière, à l'origine du mouvement de grève, va "appeler à la reprise du travail dès demain (jeudi) soir", a précisé Yves Moraine, le vice-président de la Métropole chargé des négociations avec les syndicats. Le syndicat Force ouvrière a obtenu une augmentation immédiate de 40 euros bruts par salarié. Selon les informations de franceinfo, une négociation est encore en cours pour une augmentation ultérieure.
Un retour à la normale dans huit jours
Mardi soir, le porte-parole de la Métropole, Yves Moraine, indiquait sur franceinfo pouvoir "estimer qu'il faudra huit jours pour un retour à la normale. On rattrape le retard à hauteur de 250 tonnes ramassées par jour. Mercredi dernier, nous avions 3 200 tonnes de retard. Nous en avons rattrapé 1 000 depuis jeudi dernier. Il nous en reste 2 000 à rattraper."
"Demain (jeudi), cela va s'accélérer", assure ce mercredi soir Yves Moraine sur France Bleu Provence. "On peut espérer que, sous huit jours, une ville propre soit rendue aux Marseillais, ce qui est l'essentiel. Ils ont légitiment trop souffert de ces difficultés", ajoute le représentant de la Métropole.
Pendant les négociations, la position de la Métropole a été "la loi toute la loi et rien que la loi", explique Yves Moraine. Au terme de l'accord conclu avec les syndicats, "il faut que les agents de la Métropole affectés à la collecte des ordures ménagères travaillent désormais suivant l'horaire légal" et que "le respect de cet horaire soit contrôlé". Il ajoute que "FO a accepté de reconnaître qu'il ne pouvait en être autrement et que ce temps de travail et les modalités de son contrôle devaient s'appliquer."
Il s’agissait de la troisième grève des éboueurs en quatre mois à Marseille.
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