Quand la météo bouscule la pousse du muguet
Certes les gelées ont perturbé les récoltes, mais les producteurs de Loire Atlantique se mobilisent en vue du 1er mai.
Cette année faute de quantité, il faudra se consoler avec la qualité : un muguet bien vert, mais un muguet trop rare, la faute à la météo. "On va manquer de 30% de brins", explique un producteur. Chez ce maraîcher, le muguet représente 20% de son chiffre d'affaires. Il emploie 350 personnes pendant deux semaines : cueillette, manutention, etc.
25 millions d'euros
Les clochettes sont fragiles et il faut savoir les chouchouter. Un muguet rare, mais qui ne devrait pas être plus cher. Et quand bien même, un mois de mai sans muguet, de mémoire de Nantais, ça ne s'est jamais vu : "C'est une fleur qui plait toujours", observe un vendeur. Chaque année, les Français dépensent plus de 25 millions d'euros pour s'offrir ces brins de muguet. Des clochettes qui proviennent presque toutes de la région nantaise.
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