Pas d’emplois aidés, pas de rentrée ?
Privées des contrats aidés, comment ouvrir les écoles en toute sécurité aux enfants ? Christelle Bacq-de-Paepe, maire de Valorbiquet, s’inquiète
Vers la fin des contrats aidés ?
La nouvelle est tombée pendant les vacances. L’éducation nationale devra s’abstenir de 20 000 de ces contrats pour la rentrée scolaire 2017. A Valorbiquet, les écoles sont sans solutions et dans l’attente, ils ne pourront effectuer leur rentrée la semaine prochaine, faute de contrats aidés."Arriver le jour de la rentrée scolaire, quasiment, nous dire qu’on ne peut plus signer ces contrats-là alors que tout a été organisé, orchestré en amont" déclare Christelle Bacq-de-Paepe, maire de la commune.La préparation de la rentrée s’était effectuée en s’appuyant sur ces contrats. En quête de solutions, elle évoque le manque de budget dans sa commune : "Finalement on nous enlève les moyens mais on nous dit d’assurer quand même en fait."
Des contrats essentiels
Cantine, surveillance et activités périscolaires, ces emplois sont polyvalents et ces contrats essentiels aux écoles."Là, à la rentrée on a 5 personnes en moins pour s’occuper de nos enfants, on n’a pas suffisamment d’encadrement pour pouvoir les accueillir en toute sécurité."La maire s’inquiète : dans sa commune, 3 écoles, 10 classes et 230 élèves sont concernés.Egalement parent d’élève, elle évoque l’embarras des familles qui doivent chercher des solutions de garderie, ainsi que la déception des enfants, empressés de retrouver le chemin de l’école."Mon fils a explosé en larmes quand je lui ai dit qu’il ne reprenait pas l’école le 4 septembre."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.