Saint-Péray : la renaissance d'un vin pétillant oublié

Toute l'histoire part du raisin de Saint-Péray en Ardèche. Une histoire où se mêlent la Reine Victoria, Richard Wagner, Jules Verne et Guy de Maupassant. Tous réunis autour d'un vin pétillant : le Saint-Péray, méthode traditionnelle. Même si ça y ressemble, on n’a pas le droit de parler de méthode champenoise, c'est la loi. On secoue, on dépose sur des pupitres et tous les jours pendant trois semaines, on tourne la bouteille d'un quart de tour.

L'histoire démarre en 1828

Après la fermentation en bouteille, vient le dégorgement et la pose d'un bouchon en liège. À Saint-Péray, c'est une renaissance. Tombé dans l'oubli, le mousseux revient grâce à cinq vignerons qui font renaître l'histoire depuis une dizaine d'années. "Il faut un matériel et une technique spécifique", explique Albéric Mazoyer, viticulteur. Une manière de rendre hommage aux anciens qui ont cru à l'appellation Saint-Péray à un moment où beaucoup n'y croyaient plus. L'histoire démarre en 1828. Elle croise des rois et des reines, des musiciens et des auteurs. Autrefois, on l'appelait le champagne du midi, c'est Jules Verne qui écrivait cela.