Cet article date de plus de treize ans.

Sept personnes sont en garde à vue après une opération à Bordeaux dans les milieux kurdes proches du PKK.

Ces proches présumés du PKK ont été interpellées tôt ce matin à leur domicile. Le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) figure sur la liste des mouvements terroristes de l'Union européenne.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le 7 octobre, Claude Guéant signait à Ankara un accord visant notamment à lutter contre les membres du PKK. (ADEM ALTAN / AFP)

Ces proches présumés du PKK ont été interpellées tôt ce matin à leur domicile. Le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) figure sur la liste des mouvements terroristes de l'Union européenne.

L'interpellation a eu lieu dans un quartier populaire du centre de Bordeaux, ainsi que lors d'une perquisition menée à la Maison du peuple kurde de la ville. Les policiers étaient, selon le journal Sud Ouest, "à la recherche de documents dans le cadre d'une enquête portant sur l'impôt révolutionnaire que les membres présumés du PKK prélèveraient illégalement auprès de la communauté kurde bordelaise".

Sud Ouest rappelle par ailleurs qu'en février 2008 trois membres du PKK avaient déjà été arrêtés à Bordeaux dans le cadre d'une enquête sur "l'incendie volontaire de deux débits de boissons turcs survenus au printemps 2007".

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) figure sur la liste des mouvements terroristes de bon nombre de pays et de l'UE. Depuis le début de l'été, sa lutte contre les forces turques s'est intensifiée.
La France accueille une importante communauté de Kurdes de Turquie, où sont actifs des militants du PKK. Ces arrestations surviennent alors que le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, à signé vendredi à Ankara un vaste accord de coopération sécuritaire entre la Turquie et la France visant notamment à lutter contre les membres du PKK.

Cet accord prévoit que les deux pays s'engagent dans une "coopération opérationnelle de lutte contre le terrorisme" permettant aux forces de sécurité turques et françaises de mener une lutte commune sur le terrain, avait indiqué Claude Guéant. Le ministre avait fait part de "la détermination totale, indéfectible (de la France) à lutter aux côtés de la Turquie contre le terrorisme du PKK".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.