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Tout le monde est opposé au retour des farines animales, ont dit mardi les industriels français de la viande

Ils réagissaient aux propos du ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire qui a rejeté leur réintroduction tant qu'il occuperait ses fonctions. "J'en prends l'engagement", a-t-il déclaré récemment au "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Les industriels sont toutefois favorables à la réintroduction de protéines animales transformées (France Télévisions Lorraine)

Ils réagissaient aux propos du ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire qui a rejeté leur réintroduction tant qu'il occuperait ses fonctions. "J'en prends l'engagement", a-t-il déclaré récemment au "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro.

"J'ai en tête les 200 morts de l'ESB (Encéphalopathie spongiforme bovine) et les 23 décès en France (...) j'ai aussi en tête l'incapacité que l'on a eue pendant des mois et des mois à retracer l'origine de ces farines animales", avait le ministre."Personne ne m'écrit noir sur blanc que cela ne pose aucun problème de sécurité sanitaire pour les Français", a-t-il ajouté.

"En France, personne n'est pour la réintroduction des farines animales. Ni les fabricants d'aliments. Ni les éleveurs. Ni les professionnels d'abattage-transformation. Ni les distributeurs", a affirmé le syndicat national des industriels de la viande (Sniv-Sncp) dans un communiqué.

Par "farines animales", le Sniv-Sncp entend les sous-produits animaux qui, aux termes de la règlementation européenne, présentent un risque pour la santé publique (cat 1 et cat 2) et qui doivent être éliminés par incinération.

En revanche, les industriels sont favorables à la réintroduction de protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation de certains animaux d'élevage. Aujourd'hui, les PAT sont issues d'animaux sains, propres à la consommation de l'homme mais, étant le plus souvent peu présentables, elles sont soit jetées soit utilisées pour l'alimentation des chiens et chats.

Après des mesures draconiennes prises pour juguler la maladie de la vache folle dans les années 1990 et 2000, la Commission européenne a commencé, à la suite de l'amélioration du contrôle de la chaîne alimentaire, à assouplir les règles.

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