Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules
Des hommes en noir défilent dans le centre de Nice (Alpes-Maritimes), mercredi 14 décembre, avec des slogans nationalistes tels que : “On est chez nous”. À Lyon (Rhône), des scènes semblables se sont produites, mais cette fois, ils étaient encerclés par la police. L’ultra-droite fait une démonstration de force dans les rues après la victoire des Bleus sur le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde.
Basculement dans le terrorisme
“La situation est inédite du fait du nombre de villes qui sont touchées par ces violences d'extrême droite et du nombre de militants qui interviennent à ce moment-là. Si on en croit les sources policières, l'objectif de ces groupuscules était de ‘casser de l’arabe’”, expose Maxime Macé, spécialiste de l'extrême-droite au journal Libération. Selon les services de renseignements, l'élément déclencheur a été la victoire du Maroc sur la Belgique il y a quelques semaines et les incidents qui ont suivi dans certains quartiers de Bruxelles (Belgique). Ces mêmes services expliquent que la frange la plus radicale a basculé dans le terrorisme et lui attribue huit tentatives d’attentat depuis 2018.
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