Cet article date de plus d'onze ans.

Un avion plein de cocaïne intercepté en République dominicaine appartient à Afflelou

Quelque 700 kg de drogue ont été découverts à bord. Afflelou se dit totatelement étranger à cette affaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP - Avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Alain Afflelou, le 13 avril 2011, à Bayonne. (GAIZKA IROZ / AFP)

Le Falcon intercepté mercredi 20 mars en République dominicaine était bourré de cocaïne. Pas moins de 700 kg de cocaïne ont été découverts à bord de l'avion. Mais ce n'est pas le plus surprenant : l'appareil appartient à Alain Afflelou. Dimanche, le lunetier qui l'a confié à une société de leasing se dit toutefois "totalement étranger" à cette affaire.

Le Falcon 50 immatriculé F-GXMC a été intercepté alors qu'il s'apprêtait à décoller de Punta Cana, en République dominicaine, avec pour destination de Versailles (Yvelines). A l'intérieur, 26 valises avec "682 paquets" de cocaïne ont été découverts.

"Cet avion est en leasing et la gestion en est confiée à la société (lyonnaise) SN Transhelicoptère Services qui l'a loué à des personnes que l'on ne connaît pas", a déclaré la directrice de la communication du groupe du lunetier, Isabelle Amaraggi. "Cet avion, et un autre plus petit également géré par cette société, sont utilisés par Alain Afflelou et ses collaborateurs en fonction de leurs déplacements", a-t-elle précisé.

Alain Afflelou "stupéfait"

"Alain Afflelou a appris la nouvelle hier, par la presse, il est stupéfait. Il a immédiatement demandé des explications par courrier à la société gestionnaire", a-t-elle ajouté. L'avocat du chef d'entreprise, Me Hervé Témine, a confirmé à l'AFP que l'avion de son client était en leasing et que ce dernier avait été "très surpris par cette situation, à laquelle il est totalement étranger".

Au total 35 personnes, dont quatre Français ainsi que des militaires, des policiers et des agents des douanes dominicains, ont été arrêtés, soupçonnés de faire partie d'un réseau de narcotrafiquants. Ce réseau comptait sur la complicité de militaires assurant la sécurité des aéroports, de membres de la Direction nationale du contrôle des drogues, de militaires de la Marine, de la police et d'employés des douanes, selon les enquêteurs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.