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Un plan de "sortie de crise" pour la filière fruits et légumes sera présenté le 7 septembre

Les producteurs de fruits et légumes, en crise depuis plusieurs semaines, étaient reçus vendredi par le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.Ce dernier se rendra en début de semaine prochaine auprès des producteurs dans le sud de la France.
Article rédigé par France2.fr
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Les producteurs de fruits et légumes, en crise depuis plusieurs semaines, étaient reçus vendredi par le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.

Ce dernier se rendra en début de semaine prochaine auprès des producteurs dans le sud de la France.

Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA qui a participé à la réunion, souhaite que Bruno Le Maire annonce, à l'occasion de cette visite sur le terrain, des "premières mesures" à caractère "d'urgence", comme un report des cotisations sociales et des allègements de trésorerie.

Le plan en préparation doit "donner des perspectives" aux producteurs, a-t-il ajouté. Trois groupes de travail doivent élaborer de plan qui traitera des relations commerciales entre producteurs et distributeurs, notamment, de la compétitivité économique des exploitations, et enfin sur la régulation européenne, a-t-on indiqué au ministère de l'Agriculture.

Depuis le printemps, les producteurs sont en crise faute de pouvoir vendre leurs produits à un prix couvrant leurs coûts de revient. Les producteurs de tomates, concombres et salades ont été particulièrement touchés par l'épidémie de la bactérie E.Coli, les consommateurs ayant délaissé ces légumes.

Les producteurs de pêches et nectarines, les fruits les plus consommés en période estivale, sont aussi en difficulté en raison d'une production particulièrement abondante alors que la consommation est faible.

Ils réclament un regain de compétitivité pour leurs exploitations avec une baisse du coût du travail permanent, afin de pouvoir s'aligner sur les salaires pratiqués dans les pays concurrents comme l'Espagne ou l'Allemagne. Les producteurs dénoncent également les "disparités" fiscales, sociales et environnementales qui plombent, selon eux, leur production.

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