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Une femme grièvement brûlée par deux agresseurs à Saint-Denis

Attaquée chez elle, dans la nuit de samedi à dimanche, la victime a été brûlée à 40%. Elle a été transférée au centre des grands brûlés de Tours.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
C'est au quatrième étage de cette résidence de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) qu'une femme de 50 ans a été grièvement brûlée par deux inconnus, le 15 janvier 2012. (SEBASTIEN THOMAS / LE PARISIEN / MAXPPP)

Une femme de 50 ans a été très grièvement brûlée dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 janvier à son domicile de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), par deux agresseurs cagoulés qui l'ont aspergée de produits inflammables. Selon une source judiciaire, elle a été "brûlée à 40 %, au troisième degré". La quinquagénaire a été transférée dans un état extrêmement grave vers le centre des grands brûlés du Centre hospitalier régional et universitaire de Tours (Indre-et-Loire).

La police a indiqué dimanche qu'un différend d'ordre privé était une des pistes envisagées par les enquêteurs. Des voisins, visiblement inquiets, ont fait état de plusieurs incendies suspects sans conséquence depuis quelques jours. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de ce qui, selon une source judiciaire, peut s'apparenter à une "tentative d'assassinat".

Les agresseurs se sont fait passer pour des policiers

Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux agresseurs cagoulés ont sonné à la porte de l'appartement de cette femme situé au quatrième des cinq étages, vers 3h40. Ils se seraient présentés comme des policiers. Lorsqu'elle leur a ouvert, ils l'ont aspergée "a priori d'essence ou de liquide inflammable" auquel ils ont mis feu avant de repartir. Réveillé par les cris, un voisin de palier a volé au secours de la victime et appelé les pompiers.

La victime, apparemment sans histoires, s'était récemment plainte de plusieurs actes de malveillance, comme l'incendie de poubelles et de son paillasson. Quand elle a entendu du bruit en pleine nuit, une résidente raconte avoir pensé : "C'est encore un feu (...). Depuis quelques jours, il y a toujours des feux." Selon un autre habitant, la victime, "croisée en milieu de semaine", ne semblait alors "pas inquiète".

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