: Vidéo "13h15". "La minute pour ne rien comprendre" à la grande kermesse de la gauche
Ils sont sept candidats à se présenter à la primaire de la gauche le 22 anvier prochain. Qui l’emportera des deux finalistes au soir du second tour le 29 janvier ? Celui ou celle qui gagnera devra alors affronter bien d’autres candidats de gauche au premier tour de la présidentielle… Complexe… A n’y rien comprendre… Extrait de "13h15 le dimanche" du 8 janvier.
Ils ont eu deux ans pour faire campagne à gauche… Avec, à la clé, quel étendard ? Le candidat de toute la gauche ? Eh bien non ! Forcément, tout cela serait bien trop simple… Ils seront trois, au minimum, sur la ligne de départ… C’est "La minute pour ne rien comprendre", par François-Julien Piednoir et Nathanaël Brun (illustrateur) :
"La grande kermesse de la gauche a commencé et, depuis le renoncement de François Hollande, tout est chamboulé. Avec cette primaire, la gauche se tire-t-elle une balle dans le pied ? La foire d'empoigne débute déjà mal : avec seulement 7 500 stands pour aller voter, c’est 3 000 de moins que la primaire de la droite qui avait tiré le gros lot avec plus de 4 millions de votants. Alors, imaginez cette fois le scénario catastrophe : moins de 1 million de Français aux urnes ! Le désaveu, la mort du parti. Les candidats vont donc devoir viser juste, car la concurrence est rude sur le champ de tir…"
Le silence radio de Hollande et Cazeneuve…
"Celui qui veut voter vraiment à gauche optera pour Mélenchon et celui qui se sent plus à droite pour Macron. Soit les deux piliers de la gauche aujourd'hui. Cela veut dire que le candidat gagnant de la primaire est peut-être déjà mort… Même pas sûr d'arriver premier à gauche à la présidentielle, il pourrait donc se rallier au premier tour à Macron ou Mélenchon ! Finalement, à bien regarder, c’était Hollande le pivot entre Mélenchon et Macron. Alors, a-t-il parlé trop vite ? Certains le regrettent déjà et ne savent plus pour quel candidat voter …
Hamon rêve d'un scénario d'outsider à la Fillon. Montebourg doit faire avec ses contradictions. Valls doit gommer son image de Brutus et contrer le parasitage de Peillon, qui doit être autre chose qu'un ersatz de Hollande. Il y aussi, attention… François de Rugy, Jean-Luc Bennahmias ou Sylvia Pinel. En tout cas, ni Hollande ni son Premier ministre Bernard Cazeneuve n'ont une folle envie de soutenir l'un ou l'autre. Silence radio ! Alors, qui sortira du lot à la fin de la kermesse de la primaire, et surtout après 2017 ? Peut-être Hollande… On parle déjà de lui comme le recours dans un an..."
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