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Vidéo Rennes : découverte d'une dépouille du XVIIe exceptionnellement bien conservée

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DLTFTV_MAM_5219681 DLTFTV_MAM_5219681 (FRANCE 3 BRETAGNE)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Il pourrait s'agir de Louise de Quengo, une veuve de la haute noblesse bretonne, morte en 1656 à plus de 60 ans, ont expliqué des archéologues mardi.

Un cercueil en plomb abritant le corps exceptionnellement bien conservé d'une noble dame du XVIIe siècle, vêtue d'un costume complet de religieuse, a été mis au jour lors de fouilles archéologiques préventives au couvent des Jacobins de Rennes (Ille-et-Vilaine), futur centre des congrès de la ville.

La dépouille d'1,45 m enfermée dans le sarcophage, découvert en mars 2014 dans la chapelle Saint-Joseph du couvent, est probablement celle de Louise de Quengo, une veuve de la haute noblesse bretonne, morte en 1656 à plus de 60 ans. Le cœur de son mari, Toussaint de Perrien, a en effet été retrouvé à proximité du sarcophage, dans un reliquaire en plomb, permettant l'identification de la dame, ont expliqué les archéologues.

Des surprises pour les archéologues

Le sarcophage de Louise a réservé des surprises aux anthropologues-archéologues : "On avait une sépulture très, très bien conservée. On avait un corps dont la putréfaction s'était arrêtée pendant 350 ans, mais qui allait revenir. Il a fallu qu'on agisse très vite pour garder le maximum d'informations et les archiver," explique Rozenn Colleter, archéologue à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Le corps a été expédié au CHU et à l'institut médico-légal de Toulouse (Haute-Garonne), où il a subi un deuxième scanner et a été autopsié.

Les vêtements que portait Louise de Quengo lors de son ensevelissement, détériorés par les sucs de putréfaction, ont pu être restaurés et devraient être exposés prochainement. D'ici quelques mois, son corps sera de nouveau inhumé à Rennes, mais au cimetière du Nord.

Quatre cercueils en plomb du XVIIe siècle avaient déjà été retrouvés dans le couvent, comme 800 autres sépultures, mais ils renfermaient uniquement des squelettes de nobles et de minuscules fragments de tissus.

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