: Vidéo Fonderie Gillet : "Investir ses économies pour garder son emploi"
Les ouvriers de la Fonderie Gillet se sont retrouvés devant un choix : accepter de voir leur entreprise fermer ou la racheter pour en devenir à la fois les employés et les dirigeants. Ils ont choisi de s'investir. Extrait de "13h15 le samedi" du 24 janvier.
Après la liquidation judiciaire de la Fonderie Gillet et l'échec de la recherche d'un repreneur, le personnel a été contraint de trouver une solution pour sauver l'entreprise. Ce sera la création d'une société coopérative et participative (Scop).
"Si vous ne voulez rien faire, il y a la case Pôle emploi. Ce sont vos droits...", vient expliquer un avocat qui précise aux ouvriers réunis qu'"une société coopérative ne consiste pas à avoir un nouvel employeur". Pour lui, un projet coopératif, c'est se dire que "ça fait dix ans qu'on sait très bien ce qu'il faut faire... et on va le faire".
Le coût d'un travail
Une fois la décision prise de se lancer dans la création d'une Scop (société coopérative et participative), et avant d'avoir reçu la validation du tribunal de commerce d'Albi, la question de l'investissement financier personnel de chacun des ouvriers prêts à s'engager dans l'aventure a été au cœur des débats.
Les futurs entrepreneurs doivent tous risquer leurs économies personnelles pour que les banques prêtent de l'argent. Chaque salarié doit apporter un capital d'environ 5 000 euros, soit une somme considérable quand on gagne à peine plus que le smic. Pour la majorité d'entre eux, c'était le prix à payer pour continuer à travailler !
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