: Vidéo Le PS dénonce "des passerelles" entre l'UMP et le FN

La victoire in extremis face au FN du député UMP Jean-François Mancel, dimanche 24 mars, dans l'Oise alerte le parti socialiste. "D'un côté, une gauche en difficulté ; de l'autre, une droite décapitée : un espace politique s'ouvre pour l'extrême droite", a estimé Malek Boutih, lundi, sur France Inter. "A partir du moment où il n'y a pas un front face à cette force [Le Front national] qui monte, c'est-à-dire que l'on n'est pas en capacité de créer un front républicain ou tout simplement une alliance des gauches, le Front national progresse d'autant plus qu'il se cache derrière l'image avenante de Marine Le Pen", a analysé Jean-Christophe Cambadélis sur i-Télé.

De son côté, le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a demandé au président de l'UMP, Jean-François Copé, de clarifier la ligne de son parti vis-à-vis du FN, "de sortir du ni-ni". "Dans ce département de l'Oise, il y a depuis longtemps des passerelles. Il y a des similitudes", a-t-il dénoncé sur BFMTV. "M. Mancel a d'ailleurs été exclu dans le passé du RPR, à cause de ses alliances avec l'extrême droite", a-t-il rappelé.