Games week : au salon du jeu vidéo
Les joueurs de jeux vidéo sont à la fête ce week-end à Paris. L'ensemble du secteur peut se réjouir de l'appétit des consommateurs pour les consoles, toutes marques confondues. Paroles de passionnés au salon Paris Games Week à la porte de Versailles.
Les regards sont fébriles, les mains s'agitent, l'ambiance est aux sensations fortes. La passion du jeu, ils sont venus du Mans pour l'assouvir.
On va essayer de faire une bonne partie.
30 min. à 4 h d'attente pour découvrir les dernières nouveautés. Pour eux les jeux vidéos sont plus qu'une passion : Une addiction.
Je passe le temps surtout le soir quand je n'ai rien à faire. Je joue à la console 2 ou 3 heures. Je joue avec une équipe, c'est pour ça. On joue tous ensemble. C'est le plaisir de jouer.
Un plaisir en apparence anodin, mais qui peut devenir envahissant.
On va dire une cinquantaine. J'ai plusieurs consoles. C'est presque une drogue.
Une drogue qui, s'ils n'y prennent pas garde, pourrait dévorer la vie de famille.
Des fois ça déborde un peu.
Elle déborde beaucoup. Loin du stéréotype du jeune joueur masculin. Pour elle, jouer stimule son imagination et sa réflexion. Les jeux vidéo, elle ne peut plus s'en passer.
Rien que de savoir que j'allais jouer sur la nouvelle console, j'avais des sueurs froides, la chair de poule. Je joue 3 à 4 heures. Ça dépend du jeu. Mais ça peut durer toute la nuit. Pour se lever le lendemain, c'est très difficile.
Cette mère de famille de 33 ans a du mal à se fixer des limites.
C'est mon compagnon qui me dit d'arrêter de jouer : "Il faut que tu fasses à manger, que tu t'occupes de ta famille, tu joueras plus tard.".
Jouerjusqu'à l'addiction. Les spécialistes parlent de dépendance. Dans ces cas là "Game over". Un retour à la vie réelle s'impose.
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