Hollande annonce une nouvelle conférence sociale en juillet
Un an après un premier rendez-vous entre partenaires sociaux, le président de la République veut de nouveau les réunir autour d'une table pour "préciser [l']agenda" des réformes à engager.
Bonne année et à bientôt. A l'occasion de ses vœux aux "forces vives", en présence des dirigeants syndicaux et patronaux, François Hollande a annoncé jeudi 17 janvier sa volonté de remettre les partenaires autour de la table, en juillet, soit un an après sa première grande conférence sociale.
Le programme de ce rendez-vous
"Je vous propose que nous nous retrouvions pour un nouveau rendez-vous de la conférence sociale au mois de juillet prochain", a déclaré François Hollande. "Avec le même objectif [qu'en juillet 2012], préciser notre agenda, ouvrir les discussions, les négociations nécessaires entre partenaires sociaux et indiquer le programme législatif du gouvernement", a détaillé le chef de l'Etat.
Cette conférence sociale portera notamment sur "la qualité de vie au travail, l'égalité professionnelle hommes-femmes, l'amélioration de notre système de formation professionnelle", a dit le président. "Une concertation sur le financement des retraites comme de la protection sociale", doit par ailleurs s'engager au printemps.
L'accord entre syndicats et patronat respecté
Comme il l'avait déclaré dans un communiqué au soir de l'accord du 11 janvier, entre le patronat et trois syndicats, sur "la sécurisation de l'emploi", le président de la République a rappelé que "l'Etat respecterait fidèlement" cet accord, critiqué par la CGT, FO et une partie de la gauche.
Il a par ailleurs concédé que le projet d'accord n'était "pas approuvé par toutes les organisations de salariés" mais qu'il constituait "une étape, encore insuffisante, contre la précarité". "J'en prends acte, mais je salue le compromis", a-t-il affirmé, en estimant que "cet accord fera date".
Pour "inverser la courbe du chômage pour la fin de cette année", a répété le chef de l'Etat, "la volonté doit être celle-là et il doit y avoir une mobilisation générale".
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