"Steve Jobs", la face cachée du fondateur d'Apple au cinéma ce mercredi
Le fondateur d'Apple inspire les cinéastes. "steve jobs" est le second film sur cette légende de l'informatique tyrannique, manipulateur et visionnaire, que le réalisateur Danny Boyle réussit à rendre attachant.
Il avait fait du lancement de ses nouveaux produits des événements planétaires. Steve Jobs, le charismatique patron d'Apple mort en 2011, revient déjà pour la deuxième fois sur grand écran, cette fois-ci, dans un huis clos en trois actes dans les coulisses de ses fameuses conférences. Il y apparaît tyrannique et mégalomane, notamment avec son ami d'enfance et cofondateur d'Apple Steve Wozniak. "Il veut mettre dans les mains de tout le monde la puissance de ses machines et pourtant, il veut en avoir le contrôle total", affirme le réalisateur Danny Boyle.
Piètre père de famille
Visionnaire, mais aveugle à la souffrance de sa propre famille. Enfant adopté, Steve Jobs est un piètre père qui tarde à reconnaître sa fille. Un personnage contradictoire. Un rêve de scénariste. Le film rend Steve Jobs admirable. Le monde entier attend le Mac. Dans cette étouffante tragédie en trois actes pas forcément réservée aux seuls geeks, l'acteur Michael Fassbender réalise l'exploit de nous faire oublier pendant deux heures le réel visage de Steve Jobs.
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