Cet article date de plus de quatorze ans.

L'ONU a démenti mardi la prochaine nomination d'un ambassadeur en cas de contact avec des extraterrestres

Le quotidinen britannique Sunday Times avait publié dimanche un article affirmant que l'ONU comptait nommer la directrice de son Bureau pour les affaires spatiales (Unoosa), l'astrophysicienne malaisienne Mazlan Othman, ambassadrice auprès des extraterrestres si l'homme venait à entrer en contact avec certains d'entre eux.
Article rédigé par Louis San
France Télévisions
Publié
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Reproduction d'un alien tel qu'ils sont imaginés depuis Roswell, lors d'une exposition à Tokyo, en juin 2008. (AFP PHOTO / TOSHIFUMI KITAMURA)

Le quotidinen britannique Sunday Times avait publié dimanche un article affirmant que l'ONU comptait nommer la directrice de son Bureau pour les affaires spatiales (Unoosa), l'astrophysicienne malaisienne Mazlan Othman, ambassadrice auprès des extraterrestres si l'homme venait à entrer en contact avec certains d'entre eux.

"L'article du Sunday Times est une absurdité", a déclaré l'Unoosa dans un communiqué.

"La mission du Bureau pour les affaires spatiales est définie par l'Assemblée générale des Nations Unies et il n'y a pas de projet de modifier la mission actuelle", a ajouté l'Unoosa.

Dans une interview accordée à l'AFP en juillet 2009, Mazlan Othman, qui dirige un service de 27 personnes, avait déclaré: "Si nous devions entrer en contact avec les extra-terrestres, qui pensez vous devrait représenter l'humanité? Ce serait le secrétaire général des Nations Unies (...) et c'est pour cela que nous sommes là".

Mazlan Othman est directrice depuis 2007 de l'Unoosa, qui a pour buts, entre autres, de stopper la course aux armements spatiaux et de mettre au point des programmes d'aide à l'accès aux technologies spatiales.

Selon le journal britannique, le professeur Richard Crowther estime que le premier contact se fera à travers les ondes radio ou des signaux de lumière plutôt qu'à travers l'arrivée sur Terre d'êtres extraterrestres.

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