Le plus grand organisme de e-sport s'attaque au dopage
La Ligue du sport électronique (Electronic Sports League) va mettre en place des protocoles anti-dopage, après un scandale.
Les pratiques de sport en ligne et de sport "classique" convergent un peu plus avec cette décision de la Ligue du sport électronique (Electronic Sports League, ESL). L'instance a annoncé, mercredi 22 juillet, qu'elle allait commencer à mettre en place des tests anti-dopage pour les compétitions qu'elle organise, selon Motherboard (en anglais).
L'ESL serre la vis après un scandale qui a récemment touché le monde du sport en ligne : un joueur professionnel de "Counter Strike : Global offensive", Kory "Semphis" Friesen, a admis prendre - avec son équipe - de l'Adderall, un psychostimulant généralement prescrit pour traiter les troubles de l'attention ou la narcolepsie.
Des acteurs variés au niveau international
La Ligue précise sa démarche dans un communiqué publié jeudi. "En tant qu'organisme numéro un en matière de e-sport, la Ligue du sport électronique a pour responsabilité de garantir le respect du corps des joueurs et l'équité des rencontres", écrit-elle. L'institution met sur pied un partenariat avec l'Agence nationale américaine anti-dopage, et rencontrera prochainement l'Agence mondiale de lutte anti-dopage, implantée à Montréal (Canada). Les premiers tests anti-dopages, pratiqués sur la peau, auront lieu au mois d'août lors d'un championnat à Cologne (Allemagne).
Motherboard relève néanmoins que la Ligue du sport électronique n'est pas la seule entité à organiser des compétitions de e-sport au niveau international. Certaines sont organisées autour d'un seul jeu, comme le Championnat du monde de "League of Legends" ou de "Dota 2". Ces organismes n'ont pas encore indiqué s'ils allaient coopérer avec la Ligue du sport électronique pour mettre en place, comme elle, des contrôles anti-dopage.
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