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Émeutes : comment elles sont amplifiées par les fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux

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Émeutes : comment elles sont amplifiées par les fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux
Article rédigé par France 2 - N. Chateauneuf
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Les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans l’organisation des émeutes et leur amplification. Ils sont également le lieu où circulent les rumeurs et les fausses informations. Le point avec Nicolas Chateauneuf, lundi 3 juillet sur le plateau du 20h.

Voici deux fausses informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux. D’abord un communiqué qui explique que l’État a coupé internet dans les quartiers sensibles. "C’est un soi-disant communiqué du ministère de l’Intérieur, publié sur Twitter hier à 3h52 du matin. Il a été rapidement vu plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux et annonce des restrictions d’accès à Internet", explique Nicolas Chateauneuf, présent lundi 3 juillet sur le plateau du 20h. "C’est assez bien fait : il y a le logo du ministère. Pas de fautes d’orthographe. Juste l’adresse mail qui n’est pas la bonne. Pourtant c’est un faux complet. Pour stopper la rumeur qui enflait, le ministère de l’Intérieur a dû publier dès hier un démenti officiel sur son compte Twitter", détaille le journaliste.

Olivier Marchal a dû se fendre d'un démenti

Et puis il y a une lettre insultante envers Omar Sy attribuée à un autre acteur Olivier Marchal. "Omar Sy avait publié le 28 juin un tweet pour soutenir les proches de Nahel. Dans la foulée, une lettre très virulente se met à circuler sur les réseaux sociaux. Elle est attribuée à Olivier Marchal, acteur et ancien policier. Le texte reproche à Omar Sy de critiquer la police. Il a été relayé plusieurs centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux", rapporte Nicolas Chateauneuf. "Sauf que cette lettre est entièrement fausse. Elle est apparue pour la première fois sur Facebook en novembre 2020, il y a trois ans. Avant de resurgir ces derniers jours. Pour arrêter les frais, Olivier Marchal a dû se fendre d’un démenti sur les réseaux sociaux", explique Nicolas Chateauneuf.

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