Facebook : une lanceuse d'alerte fait trembler le géant numérique
Une journée après la panne mondiale de son réseau, Facebook est attaqué, mardi 5 octobre, par une ancienne ingénieure qui l'accuse, entre autres, de diffuser des fake news pour s'enrichir.
Elle s'appelle Frances Haugen. Et son nom risque de causer bien des soucis à Facebook, et à son créateur, Mark Zuckerberg. Alors que les plateformes que possède le géant américain ont connu une panne de sept heures lundi 4 octobre, une lanceuse d'alerte interrogée par le Sénat américain a fait des révélations sur le réseau social qui utiliserait, selon elle, des fake news sur ses pages pour s'enrichir. "Facebook a réalisé que s'il changeait leur algorithme pour être plus sûr, les gens passeraient moins de temps sur leur site. Ils cliqueront moins sur les pubs et gagneront moins d'argent", explique l'ancienne ingénieure de la firme. Des accusations réfutées par le réseau social.
Instagram, fléau d'une jeunesse en quête de perfection
Mais ce n'est pas tout. Frances Haugen cible aussi Instagram, qui est également la propriété de Facebook. Selon elle, la plateforme de diffusion de photos et de vidéos serait très nocive pour les jeunes, et en particulier les jeunes filles. C'est une étude interne, sur laquelle l'ancienne employée aurait travaillé, qui lui permet d'affirmer qu'Instagram et ses contenus édulcorés, déformés par des filtres de perfection, aurait un impact négatif sur un tiers des adolescentes mal dans leur peau. Ces dernières seraient davantage sujettes à l'anxiété et aux idées suicidaires. La veille, le titre Facebook a chuté de 5% et Mark Zuckerberg aurait perdu environ 19 millions de dollars depuis la mi-septembre.
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