Mark Zuckerberg affirme que la Maison Blanche a fait "pression" sur Facebook et Instagram pour censurer des contenus sur le Covid-19
Une "victoire" pour les républicains. Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, a affirmé dans une lettre adressée à une commission du Congrès américain, mardi 27 août, que le gouvernement américain démocrate avait exercé des "pressions répétées" sur ses plateformes de réseaux sociaux, Facebook et Instagram, pour retirer des contenus liés au Covid-19 pendant la pandémie en 2021, "y compris l'humour et la satire".
Dans cette missive au président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Jim Jordan, et rendue publique par les républicains qui en sont membres, Mark Zuckerberg aborde des controverses relatives à la modération des contenus sur ses plateformes. "Je crois que la pression du gouvernement était une erreur, et je regrette que nous n'ayons pas été plus francs à ce sujet", a écrit le fondateur de Facebook. "Je suis convaincu que nous ne devrions pas compromettre nos normes de contenu en raison de la pression exercée par une administration, quelle qu'elle soit, et nous sommes prêts à riposter si une telle situation venait à se reproduire", a-t-il ajouté.
Une élection présidentielle marquée par une vague de désinformation
En juillet 2021, le président américain Joe Biden avait accusé les grands opérateurs de réseaux sociaux, dont Facebook, de "tuer des gens" en laissant circuler les fausses informations sur les vaccins, au moment où les Etats-Unis tâchaient de relancer une campagne de vaccination contre le Covid-19.
Ces déclarations interviennent à un peu plus de deux mois d'une élection présidentielle américaine marquée par une vague de désinformation sur les réseaux sociaux concernant notamment les candidats au scrutin. Le compte de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des républicains qualifie cette lettre, sur le réseau social X, de "grande victoire pour la liberté d'expression". Ces derniers mois, les républicains du Congrès ont pris pour cible les réseaux sociaux et les entreprises technologiques, les accusant de supprimer ou de censurer les opinions conservatrices.
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