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Etats-Unis : Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, craint des émeutes après les élections

Le scrutin, qui doit se tenir le 3 novembre prochain, pourrait être à l'origine de vives tensions, estime le dirigeant du réseau social.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Mark Zuckerberg, patron de Facebook, lors d'une prise de parole à l'université de Georgetown, à Washington, le 17 octobre 2019.   (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)

Le résultat de l'élection présidentielle américaine sera-t-elle source de danger ? Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s'inquiète de potentielles violences dans la foulée des élections américaines le 3 novembre, a-t-il indiqué jeudi 29 octobre à l'approche d'un scrutin sous haute tension politique, en forme de test pour le réseau social.

"Je suis inquiet qu'il y ait un risque de troubles civils dans tout le pays, alors que notre nation est si divisée et que les résultats électoraux prendront potentiellement des jours ou des semaines à être finalisés", a-t-il déclaré lors d'une conférence aux analystes sur les résultats trimestriels de sa société.

Avec la pandémie, et la mobilisation des électeurs pour ou contre le controversé Donald Trump, le vote par correspondance explose, faisant craindre que le décompte ne prenne plus de temps que d'ordinaire. Etant donné ces circonstances, "des entreprises comme la notre doivent en faire plus que jamais auparavant" pour protéger la confiance dans le processus électoral et empêcher que les plateformes ne servent à proclamer la victoire avant l'heure ou à appeler à des violences dans la rue.

Mark Zuckerberg a rappelé une partie des garde-fous mis en place, comme l'interdiction de toutes les publicités sur des sujets de société ou de politique, sur ses plateformes aux Etats-Unis, à la fermeture des bureaux de vote, pour réduire les risques "de confusion ou d'abus" le temps qu'il faudra.

En 2016, des campagnes de désinformation venues de Russie

"La semaine prochaine va être un test pour Facebook", a-t-il reconnu, ayant à coeur de prouver que son entreprise a vraiment tiré les leçons de 2016, quand des campagnes de désinformation massive, dont certaines pilotées depuis la Russie, avaient utilisé les réseaux pour diffuser leur propagande à grande échelle et de façon ciblée.

Cette semaine, l'interdiction des nouvelles publicités politiques pendant les sept derniers jours de campagne a été marquée par des cafouillages. Facebook a été accusé d'avoir laissé passer des annonces de la campagne de Trump visant des Etats américains clefs, prétendant que le jour des élections était mardi dernier. Les propos de son patron interviennent alors que les supermarchés Walmart ont décidé de retirer provisoirement les armes et munitions de leurs rayons.

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