Réseaux sociaux : la violence en libre accès?
Vendredi 15 mars, l'auteur présumé de l'attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, s'est filmé et a diffusé en direct son passage à l'acte. Mais comment les plateformes peuvent-elles éviter que ces images soient relayées ?
C'est un chiffre qui fait froid dans le dos. Dans les 24 heures qui ont suivi la tuerie de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, Facebook annonce avoir retiré 1,5 million de copies de la vidéo macabre, filmée par le meurtrier présumé. Le réseau social a également bloqué 1,2 million téléchargements de ces images. Aujourd'hui, sur Facebook, 20% des vidéos sont diffusées en direct. Selon l'entreprise, elles sont surveillées par 30 000 personnes, mais aussi de l'intelligence artificielle.
Une proposition de loi bientôt déposée
Les contenus sensibles : la nudité, les actes sexuels, la drogue, la torture, la violence. France 2 a testé la réactivité du réseau en postant une photo d'une femme nue. Dans les deux minutes, l'image était supprimée, car contraire aux règles de Facebook. Pour la violence, c'est moins efficace. Il y a quelques jours, la vidéo d'un meurtre filmé en direct à Lyon (Rhône) est passée entre les gouttes. Une proposition de loi contre la haine en ligne devrait être déposée en mai prochain.
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