Armes à feu : le paradoxe néo-zélandais
Après l'attentat de Christchurch, la Première ministre Jacinda Ardern a annoncé que le terroriste avait fait parvenir à son cabinet un manifeste raciste neuf minutes avant de passer à l'acte. Jacinda Ardern a également demandé à ce que la législation sur les armes soit revue.
Nos journalistes se sont rendus à Gun City, l'un des plus gros magasins d'armes de Nouvelle-Zélande, à Christchurch. À l'intérieur, des armes de chasse, des fusils semi-automatiques en vente libre. La Nouvelle-Zélande compte 1,5 million d'armes pour 5 millions d'habitants, soit une arme pour 4 habitants en moyenne. C'est l'un des taux les plus élevés du monde. Le taux de criminalité est pourtant très bas.
Des armes non enregistrées
Pour pouvoir utiliser une arme, il faut une licence délivrée après une entrevue avec la police : "On m'a demandé si j'étais violent, si j’avais un casier judiciaire. On a interrogé ma compagne actuelle pour savoir si j'étais quelqu'un de violent. J'ai dû également faire appel à deux témoins de moralité qui me connaissait très bien", raconte un homme qui vient d'acheter une arme. Mais certains reconnaissent que les contrôles sont insuffisants. Les armes ne sont d'ailleurs jamais enregistrées.
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