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Chez Twitter, les départs des employés se multiplient après l'ultimatum d'Elon Musk

Les salariés du réseau social avaient jusqu'à jeudi après-midi pour cliquer sur la case "oui", sous peine de devoir partir avec une indemnité correspondant à trois mois de salaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Le logo Twitter le 15 novembre 2022. (STANISLAV KOGIKU / APA-PICTUREDESK / AFP)

Les départs se multiplent chez Twitter, jeudi 17 novembre, au lendemain d'un ultimatum d'Elon Musk, propriétaire et patron du réseau social depuis trois semaines. Il a demandé aux employés rescapés de la première vague de licenciements de choisir entre se donner "à fond, inconditionnellement", et partir. Selon plusieurs médias américains, des centaines d'employés ont préféré la première option.

"Je suis peut-être exceptionnelle, mais (...) je ne suis pas inconditionnelle", a tweeté, par exemple, Andrea Horst, qui a ajouté le hashtag "#lovewhereyouworked", c'est-à-dire "Aime l'endroit où tu as travaillé", comme des dizaines d'autres salariés annonçant leur choix sur la plateforme. La moitié des 7 500 employés du groupe californien ont déjà été licenciés il y a deux semaines par le multimilliardaire, et quelque 700 salariés avaient déjà démissionné pendant l'été, avant même d'être sûrs que l'acquisition aurait lieu.

Des messages contre Elon Musk projetés

"Et... nous venons d'atteindre un nouveau pic d'utilisation de Twitter, lol", a, de son côté, ironisé Elon Musk, qui a racheté la plateforme pour 44 milliards de dollars le 27 octobre. Il a aussi tweeté un drapeau de pirate à tête de mort et un mème montrant un homme au visage d'oiseau bleu, posant devant une tombe aussi masquée d'un oiseau bleu, comme si Twitter assistait, hilare, à son propre enterrement.

Les salariés avaient jusqu'à jeudi après-midi pour cliquer sur la case "oui", sous peine de devoir quitter Twitter avec une indemnité correspondant à trois mois de salaire. Au même moment, l'entrprise a prévenu tous les employés que les bâtiments de l'entreprise étaient temporairement fermés et inaccessibles, même avec un badge, d'après un courrier interne publié par plusieurs médias américains.

Puis, le soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l'entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont "Elon Musk, ferme-la", "Stop au Twitter toxique" ou "En avant vers la faillite", d'après des photos de Gia Vang, une journaliste de l'antenne locale de la chaîne NBC.

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