Le réseau social X a licencié plus de 1 200 employés chargés de modérer les contenus, selon le régulateur australien

La commissaire du régulateur australien, elle-même une ancienne employée de la plateforme anciennement nommée Twitter, a précisé que c'était la première fois que ces chiffres étaient rendus publics.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Un utilisateur consulte le réseau social X, à Varsovie (Pologne), le 10 novembre 2023. (JAAP ARRIENS / NURPHOTO / AFP)

Depuis son acquisition par Elon Musk, la société X (ex-Twitter) a licencié plus de 1 200 employés dans le monde au sein des équipes chargées de lutter contre les contenus abusifs en ligne, selon de nouveaux chiffres publiés jeudi 11 janvier par le régulateur de l'internet australien. L'agence eSafety a estimé que ces "coupes sombres" et le rétablissement de milliers de comptes interdits avaient créé "la pire des situations" pour la diffusion de contenus préjudiciables sur le réseau social.

Ces derniers mois, l'autorité de régulation s'est particulièrement concentrée sur X, affirmant précédemment que son rachat par Elon Musk avait coïncidé avec un pic de "toxicité et de haine" sur le réseau social.

En s'appuyant sur la loi australienne sur la sécurité en ligne, la eSafety Commission a obtenu une liste détaillée des ingénieurs en logiciels, des modérateurs de contenu et des autres membres du personnel de sécurité travaillant chez X. La commissaire du régulateur australien, elle-même une ancienne employée de Twitter, a précisé que c'était la première fois que ces chiffres étaient rendus publics.

Ils ont montré que 1 213 spécialistes du personnel de modération, y compris des sous-traitants, avaient quitté X depuis son acquisition par Elon Musk en octobre 2022, dont 80% d'ingénieurs logiciels. L'Australie a été le fer de lance de l'effort mondial pour réguler les réseaux sociaux, obligeant les entreprises technologiques à expliquer comment elles s'attaquent à des problèmes tels que les discours haineux et les atteintes sexuelles sur mineurs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.