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Arnaques : les fausses convocations judiciaires pour pédopornographie, le nouveau larcin des cyber-escrocs

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Arnaques : les fausses convocations judiciaires pour pédopornographie, le nouveau larcin des cyber-escrocs
Arnaques : les fausses convocations judiciaires pour pédopornographie, le nouveau larcin des cyber-escrocs Arnaques : les fausses convocations judiciaires pour pédopornographie, le nouveau larcin des cyber-escrocs
Article rédigé par France 2 - A.Bard, S.Lequesne, S.Pichavant, L.Dulois
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France 2

Depuis près d’un an, des internautes sont manipulés par de faux mails, prétendument envoyés par les forces de l’ordre et informant la victime qu’elle est la cible de poursuites judiciaires pour des faits de pédopornographie. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

Être convoqué par mail par la police, pour avoir consulté sur internet des images pédopornographiques : c'est le nouveau scénario inventé par les cybercriminels, afin de faire chanteur leurs victimes. En France, des centaines de milliers de personnes ont reçu la fausse convocation. Les mails sont d'autant plus inquiétants qu'ils paraissent crédibles, s'appuyant sur un logo officiel et une convocation par un gendarme en fonction. Le courrier parle de preuves, et de risque d'être fiché au registre des délinquants sexuels. "Il déstabilise son lecteur, tellement les mots sont violents. (…) Je n'en parle à personne autour de moi, je me fais un effort de mémoire pour savoir si un jour j'ai pu, par erreur, m'arrêter sur un site", confesse Michel Doller, une victime. 

Soutirer d'importantes sommes d'argent

Les mails se sont poursuivis, et Michel Doller, maire de son village, a appris que des voisins avaient reçu la même convocation. Il porte alors plainte avant d'être pris dans les filets des cybercriminels, dont l'objectif final est de soutirer de l'argent. "Nous avons eu des victimes qui nous ont informé avoir payé des sommes importantes, plusieurs milliers d'euros. (…) Même si on n'est pas un pédophile et qu'on reçoit ce type de message, on peut avoir peur de l'erreur judiciaire", indique Jérôme Notin, directeur général de cybermalveillance.gouv.fr. Les convocations judiciaires ne se faisant jamais par mail, il est conseillé de ne pas donner suite aux messages. 

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