Cet article date de plus de deux ans.

Cyberattaque : l'hôpital de Corbeil-Essonnes paralysé depuis plus de 24 heures

Publié
Temps de lecture : 1min
Cyberattaque : l'hôpital de Corbeil-Essonnes paralysé depuis plus de 24 heures
Cyberattaque : l'hôpital de Corbeil-Essonnes paralysé depuis plus de 24 heures Cyberattaque : l'hôpital de Corbeil-Essonnes paralysé depuis plus de 24 heures
Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, V. Meyer, B. Thomas, A. Remond, N. Salem, J. Cohen-Olivieri
France Télévisions
France 2

L'hôpital de Corbeil-Essonnes a été visé par une cyberattaque d'ampleur dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 août. Les services informatiques sont désormais totalement verrouillés, et stylos et papiers ont remplacé les ordinateurs.

Derrière la façade de l’hôpital de Corbeil-Essonnes (Essonne), des écrans noirs dans tout l'établissement. Les urgences non vitales sont dirigées vers d'autres hôpitaux. Depuis dimanche 21 août, le centre hospitalier fonctionne au ralenti, paralysé par une attaque informatique. Un patient, soigné pour un cancer, a dû repartir sans pouvoir faire son scanner, lundi. "Habituellement, ça va très vite, parce que c'est informatisé. (…) Alors que là, ils sont obligés de travailler à la main", explique-t-il. Le personnel doit composer avec les moyens du bord. 

Une rançon de 10 millions de dollars 

"Il faut réécrire, chaque jour, les médicaments des patients, toutes les prescriptions, (…) toutes les données des patients", explique Valérie Caudwell, présidente de la commission médicale du Centre Hospitalier sud Francilien. Les maîtres chanteurs exigent une rançon de 10 millions de dollars pour débloquer le système. La demande a été rédigée en anglais. L'hôpital ne paiera pas. "Aucun établissement hospitalier n'a payé, et ne paiera ce genre de rançon", assure Gilles Calmes, le directeur de l'établissement. L'enquête a été confiée aux gendarmes spécialisés dans la lutte contre les criminalités numériques. Des opérations pourraient être déprogrammées dans la semaine. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.