Pacemaker : future cible des pirates informatiques
Le collège des cardiologues américains vient de lancer un message : des pirates informatiques peuvent prendre le contrôle de stimulateurs cardiaques.
Comme dans la plupart des hôpitaux, la main du chirurgien est essentielle. Mais de plus en plus, les opérations délicates ne peuvent se passer des machines. Dès l'anesthésie, l'équipe médicale est épaulée par des appareils ultra-sophistiqués gérés par des serveurs informatiques. Au CHU Robert Debré à Reims (Marne), tout est pratiquement piloté par ordinateur. En outre, le bloc dispose d'un réseau WiFi. C'est plus de sécurité pour le patient, mais une aubaine pour les pirates.
Une rançon exigée après un vol de dossiers médicaux
Il y a trois ans aux États-Unis, des hackers ont réussi à voler des dossiers médicaux dans un hôpital californien, exigeant une rançon pour les récupérer. Plus grave, les autorités ont pris très au sérieux une menace d'autres pirates qui projetaient de dérégler à distance des pompes à morphine. Autre instrument de santé connecté : le pacemaker. Cet appareil qui envoie et reçoit des informations vitales peut poser problème. Prendre la main sur cet appareil est possible. En moins d'une nuit, des experts pacifiques ont réussi à modifier les données d'un stimulateur implanté dans un mannequin. Ils ont également fait fondre la batterie. Le but : alerter les fabricants. Les attaques contre les appareils connectés et les établissements de santé sont presque quotidiennes.
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