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Filtre "anti-arnaques" sur internet : une première version disponible "à l'horizon de la Coupe du monde de rugby", selon le ministre de la Transition numérique

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Le "filtre anti-arnaques" sera "un rempart contre les arnaques aux faux SMS", explique lundi sur franceinfo, Jean-Noël Barrot.

"Je travaille actuellement au développement d'un filtre anti-arnaques qui préviendra l'internaute lorsqu'il s'apprête à se diriger vers un site qui a été identifié comme un site à arnaques", explique le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, lundi 20 février sur franceinfo. Il rappelle que ce dispositif était un "engagement du président de la République pendant la campagne".

Le "filtre anti-arnaques" sera "un rempart contre les arnaques aux faux SMS". "Qui n'a pas reçu de faux SMS sur le compte formation, sur la Sécurité sociale, sur les vignettes Crit'air ? C'est tout simplement insupportable", déplore-t-il. "Il faut faire cesser cette angoisse qui saisit nos concitoyens dans l'espace numérique", d'où "ce filtre anti-arnaques" pour "garantir à tous les Français la cybersécurité".

"Nous travaillons à ce qu'à l'horizon de la Coupe du monde de rugby" en septembre, "une première version soit disponible", indique-t-il. Ce serait "une version expérimentale, pour qu'elle soit enrichie et qu'elle puisse être généralisée à l'horizon des Jeux olympiques de 2024". "Pendant les évènements internationaux, on voit typiquement les arnaques se multiplier", justifie-t-il. De ce fait, "il nous faut être prêts".

Cyberscore en cours de développement 


Le "filtre anti-arnaques n'est pas la seule réponse" pour assurer "la cybersécurité du quotidien" : il y a aussi "le cyberscore", indique-t-il. "Il s'agit pour les sites internet qui sont les plus consultés par les Français, d'avoir un indicateur qui va du vert au rouge et qui précise à l'internaute si les données personnelles ou si les données de paiement qu'il va déposer sur ce site sont bien sécurisées", détaille-t-il. Ce dispositif "est lui aussi en cours de développement". L'objectif du gouvernement est qu'"à la fin de l'année 2023, il puisse apparaître sur les sites Internet les plus consultés par les Français".

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