5G : la guerre des ondes
Le Premier ministre britannique prend le risque de fâcher Donald Trump. Boris Johnson autorise les télécoms à utiliser les équipements de la marque Huawei pour mettre en place la 5G. Un géant chinois que le président américain accuse d'espionnage.
Donald Trump voudrait que tous les Occidentaux bannissent Huawei, mais les Européens résistent. La 5G pourrait aussi se nommer "guerre diplomatique de l'Amérique". Mardi 28 janvier, Mike Pompeo le secrétaire d'État des États-Unis, est monté dans un avion en direction de la Grande-Bretagne pour une séance d'explication. Boris Johnson, le Premier ministre britannique, vient d'ouvrir son réseau de télécom aux Chinois, et déclare devant le Parlement : "Il est absolument vital que nos concitoyens aient accès à la meilleure technologie qui soit et cela ne met absolument pas en péril nos relations avec les États-Unis."
Pour les États-Unis, le partage d'information entre alliés est en péril
La Grande-Bretagne n'écoute pas les avertissements américains sur les risques d'espionnage chinois. Pour les États-Unis, le partage d'information entre alliés est en péril. L'Amérique fait pression, mais elle est en train de perdre. L'Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande ont bien banni la société chinoise Huawei. Mais le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et l'Indonésie ouvrent leurs portes tout comme l'Union européenne.
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