Ouverture de la 5G à Bordeaux : la mairie écologiste, "désolée", veillera aux risques
Le réseau 5G de Bouygues Telecom est notamment désormais effectif dans plus de 25 grandes villes françaises de plus de 70 000 habitants.
La ville de Bordeaux, dirigée par l'écologiste Pierre Hurmic, s'est dite "désolée", lundi 8 février, de l'ouverture de la 5G dans la ville, annoncée le même jour par Bouygues Telecom et SFR. "C'est un aveu d'échec", a indiqué à l'AFP Delphine Jamet, adjointe au maire EELV Pierre Hurmic. "La seule chose que nous puissions faire est de veiller sur le plan sanitaire que les expositions aux ondes ne soient pas importantes." Des capteurs de mesure ont été installés afin de surveiller cette exposition du public.
Le réseau 5G de Bouygues Telecom est notamment désormais effectif dans plus de 25 grandes villes françaises de plus de 70 000 habitants.
Les conclusions de l'Anses attendues à la fin du trimestre
Le conseil municipal bordelais avait demandé fin septembre à l'Etat, dans un vœu sans effet décisoire ou juridique, que les villes soient consultées avant une mise en œuvre effective. La métropole (majorité PS-EELV) avait de son côté demandé un "moratoire".
L'adjointe a déploré que "clairement, on ne peut pas faire ce qu'on veut sur notre propre territoire. Nous ne sommes pas écoutés. L'Etat, malgré ses grands discours sur le changement climatique, n'entend pas".
Des villes écologistes ou de gauche, comme également Paris ou Nantes, avaient émis des réticences quant au déploiement de la 5G. Lille avait demandé un moratoire jusqu'à la publication d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dont les conclusions sont attendues à la fin du trimestre.
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