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Un député UMP souhaite que l'Hadopi surveille les réseaux sociaux car ils sont détournés en "outils de propagandes"

C'est ce que rapporte le site Numerama. "Certains groupuscules" crĂ©Ă©ent "des pages qui peuvent ĂȘtre lues par des jeunes facilement manipulables", Ă©crit le dĂ©putĂ© Bruno Bourg-Broc dans une question Ă©crite au gouvernement, a remarquĂ© PC Inpact.
Article rédigé par Louis San
France Télévisions
Publié
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Le député UMP de la Marne, Bruno Bourg-Broc. (DR)

C'est ce que rapporte le site Numerama. "Certains groupuscules" crĂ©Ă©ent "des pages qui peuvent ĂȘtre lues par des jeunes facilement manipulables", Ă©crit le dĂ©putĂ© Bruno Bourg-Broc dans une question Ă©crite au gouvernement, a remarquĂ© PC Inpact.

Les réseaux sociaux constitueraient donc une menace pour la démocratie, selon l'élu UMP. D'ailleurs "la police reçoit de plus en plus de plaintes en rapports avec ces réseaux sociaux", argue-t-il. Pis, Bruno Bourg-Broc estime que ces derniers "détruisent la vie de certaines personnes, qui peuvent inciter à la violence, et à certains 'conflits' qui se finissent parfois dans la rue".

Par consĂ©quent, il souhaite connaĂźtre la position du gouvernement "sur ces Ă©volutions mais Ă©galement les actions envisagĂ©es pour lutter contre ces dĂ©rives avant qu'elles ne se gĂ©nĂ©ralisent, et savoir si ce rĂŽle de surveillance et de prĂ©vention peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  l'agence Hadopi", Ă©crit-il.

Twitter et Facebook vont dĂ©fendre la libertĂ© d'expression... mĂȘme celle des Ă©meutiers
L'élu de la Marne s'inquiÚte du rÎle joué par les réseaux sociaux dans les émeutes anglaises. Une inquiétude qui a gagné le gouvernement britannique qui devait d'ailleurs réunir jeudi des responsables de Facebook, Twitter et Blackberry afin de discuter de "l'amélioration des capacités technologiques et légales de la police à l'avenir". Facebook et Twitter ont déjà répondu, en partie, à la question. Ils vont s'engager à défendre la liberté d'expression des émeutiers en ligne et à lutter contre toute tentative de contrÎle de la part du gouvernement, rapporte le magazine Time.

L'Hadopi, chargée de la prévention du piratage et de la promotion de l'offre légale de téléchargement, pourrait-elle devenir un organe de surveillance générale du web ? Nul ne le sait. Quoiqu'il en soit, cette demande d'élargissement du périmÚtre d'action de l'Hadopi est une premiÚre.

Bruno Bourg-Broc s'est déjà penché sur des questions liées à Internet. Par exemple, il avait soulevé le fait que l'Hadopi ne s'intéressait qu'aux réseaux de peer-to-peer, sans se préoccuper du streaming et du téléchargement direct, rappelle Numerama.

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