Ce que l'on sait de l'attaque armée au siège de YouTube
La tireuse s'est suicidée après avoir blessé trois personnes.
Scène de panique au siège de YouTube, près de San Francisco, en Californie (Etats-Unis). Mardi 3 avril, une femme a blessé par balles trois personnes, dont une très grièvement, avant de se suicider sur place, selon la police. Il pourrait s'agir d'un différend personnel. Franceinfo résume les informations connues sur cette fusillade.
Des coups de feu et une évacuation des locaux
Peu avant 13 heures (22 heures à Paris), la police de San Bruno a reçu de nombreux appels faisant état de tirs aux abords du siège de YouTube. Arrivés sur les lieux, les policiers ont fait évacuer les bâtiments abritant les salariés de la plateforme de vidéos.
De nombreux témoins ont décrit des scènes de chaos dans le bâtiment de cette filiale de Google, situé à San Bruno, à environ 20 kilomètres au sud de San Francisco, en plein cœur de la Silicon Valley où de nombreux groupes technologiques ont leur quartier général.
Trois blessés, dont un dans un état "critique"
Il s'agit de deux femmes de 32 ans et 26 ans, la première étant dans un état "sérieux" tandis que la seconde est atteinte moins gravement. Un homme de 36 ans est quant à lui dans un état "critique", selon un porte-parole de l'hôpital Zuckerberg General de San Francisco, qui a accueilli les trois blessés.
Signe de la panique qui s'est emparée des salariés au moment des tirs, une quatrième personne s'est blessée à la cheville en s'enfuyant, a précisé la police.
La tireuse s'est suicidée
En arrivant, la police a découvert le cadavre d'une femme "portant des blessures par balles qu'elle semble s'être infligées à elle-même". Selon les policiers, la tireuse a été identifiée comme étant Nasim Najafi Aghdam, 39 ans, une habitante de Californie du Sud. La jeune femme est une youtubeuse et militante végane.
The suspected shooter in today’s YouTube incident has been identified. Please see press release for details - https://t.co/Xvr2l9bB9s pic.twitter.com/NEBoX3WWK5
— San Bruno Police (@SanBrunoPolice) 4 avril 2018
Elle semblait très remontée contre l'entreprise qu'elle accusait, sur son site internet, de censurer ses vidéos, dont certaines, très dures, montraient des animaux maltraités. Elle avait aussi critiqué les nouvelles règles de monétisation de la plateforme.
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