Cet article date de plus d'onze ans.

Ayrault demande 5 milliards d'économies aux ministères en 2014

Le Premier ministre l'a écrit dans les lettres de cadrage budgétaire envoyées vendredi aux membres du gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'Elysée, à Paris, le 6 mars 2013. (BERTRAND GUAY / AFP)

Jean-Marc Ayrault demande aux ministères d'"identifier au total 5 milliards d'euros d'économies nouvelles en 2014" dans les lettres de cadrage budgétaire envoyées vendredi 8 mars aux membres du gouvernement. Selon le Premier ministre, cet effort portera "principalement sur les dépenses hors masse salariale, car nous avons pris l’engagement de stabiliser les effectifs de l’Etat".

Matignon évoque "d'ambitieuses réformes structurelles"

"Cet effort ne sera pas assuré par des mesures uniformes, mais reposera sur la mise en œuvre d'ambitieuses réformes structurelles sur les dépenses de chaque ministère et de ses agences", assure le Premier ministre.

"Ces économies permettront de garantir le redressement des comptes publics tout en assurant le financement des mesures que nous avons décidées pour renforcer la compétitivité de notre économie, lutter contre le chômage et conforter la solidarité envers les plus démunis", explique le chef du gouvernement.

Des précisions au mois de juin

"Des échanges auront lieu aux mois de mars et avril entre chaque ministre et Bercy", précise le chef du gouvernement. "C'est dans le cadre du 'programme de stabilité' (2013-2017), qui sera transmis au Parlement mi-avril, que le gouvernement actualisera les prévisions économiques et présentera les grandes lignes de l'effort global de redressement", ajoute-t-il.

Ensuite, "en juin, le Premier ministre fixera les crédits de chaque ministère pour 2014 dans une lettre-plafond", écrit sur Twitter le compte de Matignon. Ils seront "présentés au Parlement dans le cadre du débat d'orientation des finances publiques".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.