Kim Jong-un devient chef du parti unique en Corée du Nord
La presse officielle nord-coréenne mentionne une accélération de la prise du pouvoir par le fils du leader nord-coréen décédé Kim Jong-il.
De commandant suprême de l'armée à chef du parti unique. La presse officielle nord-coréenne fait état, lundi 26 décembre, de l'accélération de la prise de pouvoir du fils et successeur de Kim Jong-il, Kim Jong-un.
"Toutes les organisations du parti à travers le pays célébrent comme un seul homme l'idéologie et la direction du grand camarade Kim Jong-un", affirme le Rodong Sinmun, organe officiel du Parti des travailleurs, unique parti de Corée du Nord. "Donnons nos vies pour protéger le Comité central dirigé par le cher camarade Kim Jong-un."
Le lendemain, l'édition de mardi du Rodong Sinmun a fait apparaître le nom du nouveau numéro un en caractère gras, un privilège réservé jusqu'à présent à Kim Il-sung, le fondateur de la Corée du Nord communiste, et à Kim Jong-il, son fils et successeur à la tête du pays.
Président de la Commission nationale de défense ensuite ?
La direction du Comité central, principal organe de direction du parti unique, donne automatiquement à son titulaire le titre de secrétaire général du parti, considéré comme le principal poste civil en Corée du Nord. "Kim Jong-un n'est pas encore officiellement secrétaire général mais il devrait vite le devenir et hériter aussi des autres postes occupés jusque-là par son père", explique Kim Yong-Hyun, professeur à l'université Dongguk en Corée du Sud.
Indépendamment du parti, Kim Jong-il présidait notamment la puissante Commission nationale de défense, un organe commandant l'armée. Ce poste se révèle crucial dans un pays dont la devise officielle est "l'armée d'abord".
Son fils et héritier, troisième représentant de la dynastie débutée par son grand-père Kim Il-sung, fondateur de la Corée du Nord communiste, n'occupe pas cette responsabilité militaire pour le moment. Samedi, il a été appelé "commandant suprême" par le Rodong Sinmun. Et le journal de préciser qu'il était reconnu comme le chef de l'armée même s'il n'en possède pas le titre officiel.
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