L'Algérie a eu "les réponses les plus adaptées" à la prise d'otages, selon Hollande
Le président de la République a estimé que les négociations étaient impossibles avec les terroristes qui ont pris des centaines d'otages, à In Amenas, mercredi.
"Il ne pouvait y avoir de négociation" avec les preneurs d'otages en Algérie, a déclaré François Hollande, après ses voeux à la Corrèze, samedi 19 janvier. "Quand il y a une prise d'otages avec autant de personnes concernées et des terroristes aussi froidement déterminés, prêts à assassiner, ce qu'ils ont fait, leurs otages, un pays comme l'Algérie a les réponses qui me paraissent à mes yeux les plus adaptées", a déclaré le chef de l'Etat devant des journalistes à Tulle, où il devait rencontrer une délégation du 126e régiment d'infanterie de Brive-La-Gaillarde, dont des hommes sont en partance pour le Mali.
Le président de la République a ainsi affiché un soutien clair à l'opération algérienne, qui avait pourtant soulevé plusieurs questions, quant à sa rapidité et sur le seul recours aux forces algériennes, alors que des ressortissants étrangers étaient concernés.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, le président de la République a répété que la France resterait au Mali "le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu dans cette partie-là de l'Afrique".
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