Cet article date de plus de douze ans.

L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, roule pour Jean-François Copé

Il s'exprime pour la première fois publiquement depuis la défaite du président sortant, dans une interview au "Figaro".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et directeur de la chaîne Histoire le 15 octobre 2012 à Paris. (MIGUEL MEDINA / AFP)

SUCCESSION A L'UMP – Il est considéré comme l'homme qui a orchestré le virage à droite de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Patrick Buisson s'exprime pour la première fois publiquement depuis la défaite du président sortant, dans une interview au Figaro publiée mardi 13 novembre. A cette occasion, il affiche son soutien à l'un des candidats à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé.

"Incontestablement, Jean-François Copé aura fait montre d'un grand courage dans le combat des idées tout comme la motion de la Droite forte", lâche-t-il. Quant à l'avenir de la droite, l'ancien journaliste estime que "le discours identitaire est essentiel, mais" qu'il "faut aussi détruire l'avantage moral que la gauche s'est indûment octroyé en s'accaparant l'idée de justice sociale".

Hollande, ce "président par défaut"

Quant à François Hollande, ce "président par défaut qui ne sait pas où il va", Patrick Buisson lui prédit une impopularité "profonde et durable", mais "pas au point de dispenser la droite d'une réflexion stratégique en profondeur". Et le directeur de la chaîne Histoire de brocarder "l'hébétude" de la gauche quand "l'exercice du pouvoir la confronte à bout touchant au caractère si fâcheux du réel".

L'ancien conseiller politique se montre nostalgique du temps où il était sous les ors de la République : "Absence d'autorité à l'intérieur et d'influence à l'extérieur : chaque jour du mandat de François Hollande rend la comparaison avec Nicolas Sarkozy un peu plus cruelle pour l'actuel titulaire du poste."

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.