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L'Insee prévoit une croissance de 0,4% en 2012, un peu moins que la prévision du gouvernement

L'économie française va connaître une croissance limitée à 0,4% en 2012, après 1,7% l'an dernier, soit un peu moins que les 0,5% escomptés par le gouvernement, selon les nouvelles prévisions de l'Insee publiées mardi 26 juin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une rue commerçante de la ville de Brest (Finistère), le 3 juin 2012. (GUIZIOU FRANCK / HEMIS.FR / AFP)

L'économie française va connaître une croissance limitée à 0,4% en 2012, après 1,7% l'an dernier, soit un peu moins que les 0,5% escomptés par le gouvernement, selon des prévisions de l'Insee publiées mardi 26 juin.

• Une croissance très molle

L'Institut national de la statistique et des études économiques s'attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) de la France continue de stagner au deuxième trimestre, alors qu'il prévoyait jusque là une hausse. Le PIB repartirait ensuite très mollement aux troisième (+0,1%) et quatrième trimestres (+0,2%).

• Un chômage anticipé à 9,9% fin 2012

Cette croissance atone n'est pas une bonne nouvelle pour la lutte contre le chômage, alors que le nombre de demandeurs d'emploi a connu en mai une nouvelle hausse record"Le taux de chômage continuerait d'augmenter, même si la hausse sur l'année des différents contrats aidés contribuerait à freiner sa progression", a expliqué Jean-François Ouvrard, responsable de la synthèse conjoncturelle à l'Insee.

Selon l'institut, le taux de chômage passerait de 9,3% de la population active en France métropolitaine fin 2011 à 9,9% au dernier trimestre 2012 (10,3% en incluant les départements d'outre-mer).

• Une baisse du pouvoir d'achat record depuis 1984

Autre mauvaise nouvelle liée à la conjoncture, le pouvoir d'achat individuel des Français devrait baisser de 1,2% en 2012, enregistrant son plus fort recul depuis 1984, affecté notamment par le ralentissement des revenus d'activité et la hausse des impôts.

Le pouvoir d'achat par unité de consommation, la mesure la plus proche du ressenti des ménages, reculerait ainsi pour la deuxième année consécutive (-0,1% en 2011). Le pouvoir d'achat plus global diminuerait aussi, de 0,6%, alors qu'il a augmenté de 0,5% l'an dernier.

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