Grippe aviaire en Chine : "une situation assez exceptionnelle"
L'Organisation mondiale de la santé animale a réagi après la mort, jeudi en Chine, d'une dixième personne atteinte du virus H7N9.
Une situation "assez exceptionnelle". Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat, a réagi après la mort, jeudi 11 avril en Chine, d'une dixième personne atteinte du virus H7N9 de la grippe aviaire.
"Nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées", indique-t-il dans un communiqué, précisant que sa détection est "très difficile" chez les volailles. Elles "ne montrent pas de symptômes visibles". D'après l'OIE, huit foyers de ce virus "ont été notifiés chez des pigeons et des poulets présents sur des marchés, tous situés à Shanghai et dans des provinces voisines".
Selon l'Organisation, "une des options-clé qui se profile" pour éviter l'extension du virus "est celle d'une politique vaccinale adaptée" afin de protéger les animaux sensibles. Elle précise cependant que "la disponibilité d'un vaccin efficace pour protéger les volailles du virus A(H7N9) en quantités appropriées pourrait prendre quelque temps". La souche H7N9 de la grippe aviaire a infecté au total 38 personnes dans l'est de la Chine. Six des dix décès liés à la maladie se sont produits à Shanghai. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré lundi qu'il n'existait aucun signe d'une transmission d'homme à homme de la souche.
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