La mise en service de la ligne à grande vitesse Est Européenne entre Paris et Strasbourg est repoussée au 3 juillet
La mise en service de la deuxième phase de la LGV était initialement prévue au 3 avril.
La mise en service de la ligne à grande vitesse (LGV) Est-Européenne entre Paris et Strasbourg a été retardée après l'accident d'un TGV d'essais le 14 novembre, dans lequel 11 personnes ont été tuées et 42 blessées. Initialement prévue le 3 avril, elle aura finalement lieu le 3 juillet, a annoncé la SNCF, mercredi 20 janvier.
"La date de mise en service de la deuxième phase de la LGV Est-Européenne est maintenant arrêtée. (...) Je vous confirme que ça ne sera pas le 3 avril, ça sera le 3 juillet", a indiqué à la presse le président de SNCF Réseau (ex-RFF) Jacques Rapoport. Le premier tronçon de la ligne, qui Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Baudrecourt (Moselle) est en service depuis 2007.
Au début, "le gain de temps ne sera pas tout à fait à la hauteur des 30 minutes", a encore détaillé Jacques Rapoport. "Les horaires sont en cours de préparation et seront rendus publics début avril", a-t-il ajouté.
Une voie unique le temps de l'enquête sur l'accident du 14 novembre
La ligne sera toutefois ouverte dans des "conditions provisoires" dans un premier temps, car "la voie qui a été accidentée (...) est sous scellés judiciaires", a précisé le président de SNCF Réseau. Ainsi, les trains circuleront dans une première phase sur voie unique. Puis, lorsque la voie accidentée ne sera plus sous scellés et que les travaux de remise en état, dont la durée est estimée à sept mois, auront été réalisés, la circulation pourra être normale.
Le 14 novembre dernier, un TGV d'essais qui effectuait des tests en Alsace a déraillé alors qu'il roulait à 243 km/h.
A la suite du drame, le Parquet de Paris avait ouvert début décembre une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires, confiée à deux juges du pôle "Accidents collectifs" du tribunal de grande instance de Paris, qui existe depuis début 2015.
Les premières conclusions de l'enquête conduite par la SNCF ont montré que le train avait freiné trop tard en abordant la portion de raccordement entre la ligne à grande vitesse et la ligne classique.
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