Le parquet ouvre une enquête sur les propos de Guaino à l'encontre du juge Gentil
L'ex-conseiller spécial de Sarkozy avait accusé le juge bordelais d'avoir "déshonoré la justice", en mettant en examen l'ancien chef de l'Etat dans l'affaire Bettencourt.
"J'irai jusqu'au bout", a promis Henri Guaino, jeudi 11 avril. Quelques heures plus tard, le parquet de Paris annonçait l'ouverture d'une enquête préliminaire, confiée à la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.
L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy est aux prises avec l'Union syndicale des magistrats (USM) depuis ses propos sur le juge Gentil, qui a mis en examen Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt. L'ex-conseiller spécial de l'ancien président avait accusé le juge bordelais d'avoir "déshonoré la justice" et de "salir la France" par ses "accusations grotesques".
"Il y a une profession qui est au-dessus de toute critique ?"
Jeudi matin, l'Union syndicale des magistrats (USM) avait annoncé avoir porté plainte contre le député UMP des Yvelines pour "outrage à magistrat" et "discrédit jeté sur une décision de justice". Ces faits sont passibles de, respectivement, un an de prison et 15 000 euros d'amende, et 6 mois de prison et 7 500 euros d'amende.
Henri Guaino a maintenu ses attaques, jeudi matin sur i-Télé. "Il y a une profession qui est au-dessus de toute critique ? Eh bien non", a-t-il rétorqué. "S'il le faut, on ira devant les tribunaux", a-t-il assuré.
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