JO de Paris 2024 : le Comité international olympique dément avoir retiré la rediffusion de la cérémonie d'ouverture

Contrairement à une rumeur qui circulait, le CIO n'a pas supprimé la vidéo de la cérémonie d'ouverture sur YouTube en raison des polémiques. Si le replay n'est pas disponible dans certains pays, c'est à cause des droits de diffusion.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le chef du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, lors de son discours à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, le 26 juillet 2024. (BENOIT DOPPAGNE / BELGA MAG / AFP)

"Vidéo non disponible." La mention s'affiche, dimanche 28 juillet, sur une page YouTube du Comité international olympique (CIO), qui permet de revisionner la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, deux jours après l'organisation de ce spectacle inédit sur la Seine. Mais si ce replay n'est pas accessible, ce n'est pas parce que certains passages de la cérémonie, objets de polémiques, ont été retirés par le CIO, comme le prétend une rumeur, relayée notamment par Ouest-France.

"Le CIO n'a conservé les droits de diffusion que sur certains marchés mondiaux. Plus précisément, le CIO ne dispose pas de droits en Europe et au Royaume-Uni, entre autres. Par conséquent, les images provenant des sites et zones olympiques officiels sont géobloquées pour ces marchés, c'est pourquoi les vidéos ne peuvent pas être visionnées. Elles n'ont pas été supprimées", a expliqué, dimanche, le CIO, sollicité par France Télévisions.

Samedi, Christophe Dubi, directeur exécutif du CIO, avait estimé que la cérémonie d'ouverture des JO de Paris avait apporté plus qu'une "pierre à l'édifice". "On a amené une montagne, c'est pas une petite pierre", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse, aux côtés de Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation (Cojo), et de l'équipe artistique. Le metteur en scène de théâtre Thomas Jolly, chef d'orchestre de la cérémonie, a affirmé que sa "volonté" n'était "pas d'être subversif et de choquer". "Hier soir, c'était des idées républicaines de bienveillance et d'inclusion", a-t-il déclaré, ajoutant avoir été victime de "harcèlement" dans l'enfance.

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