JO de Paris 2024 : "Rien ne justifie qu'on menace un artiste", affirme Emmanuel Macron après la plainte pour cyberharcèlement déposée par Thomas Jolly

Plusieurs participants à la cérémonie d'ouverture sont les cibles d'injures sur les réseaux sociaux, visant notamment leur orientation sexuelle, leurs origines ou leur physique.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Thomas Jolly, le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, pose sur la Seine, le 3 juillet 2024. (JOEL SAGET / AFP)

Il se dit "scandalisé". "Rien ne justifie qu'on menace un artiste", a martelé Emmanuel Macron vendredi 2 août, après l'enquête ouverte pour cyberharcèlement sur Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

"Les Français ont été très fiers de cette cérémonie", a assuré le chef de l'Etat, en marge d'un déplacement sur l'esplanade des Invalides pour rencontrer des bénévoles des JO. "La France a donné le visage de ce qu'elle est (...) Elle a montré son audace et après elle l'a fait avec la liberté artistique qui convient", a estimé Emmanuel Macron.

Largement applaudi, le spectacle de la cérémonie d'ouverture a aussi été critiqué à travers le monde par des autorités religieuses et des responsables politiques conservateurs, qui y ont vu une référence déplacée à la Cène. Depuis, Thomas Jolly a expliqué aux policiers "être la cible sur les réseaux sociaux de menaces et d'injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort", précise le parquet de Paris. D'autres participants à la cérémonie d'ouverture, comme la DJ Barbara Butch ou la drag queen Nicky Doll, ont également porté plainte.

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