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CNOSF : qui sont Emmanuelle Bonnet-Oulaldj et David Lappartient, les deux candidats à la présidence du Comité olympique français

Après le départ surprise de Brigitte Henriques il y a un mois, le conseil d'administration du CNOSF se réunit, jeudi, pour élire le nouveau président du Comité national olympique français.
Article rédigé par Robin Joanchicoy, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
David Lappartient et Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, les deux candidats à la présidence du CNOSF. (AFP)

Après huit mois d'une crise sans précédent au sein du Comité olympique français, aboutissant à la démission de Brigitte Henriques le 25 mai, le nouveau président (ou la nouvelle présidente) du CNOSF sera désigné, jeudi 29 juin à 15h. C'est à lui (ou elle) que reviendra la mission de succéder à la présidente par intérim Astrid Guyart, et de terminer le mandat inachevé de Brigitte Henriques. L'élection pour le siège vacant de la présidence du CNOSF aura lieu lors du conseil d’administration du Comité, avec un scrutin uninominal à deux tours à bulletins secrets. Le nouveau mandat devra ensuite être confirmé par un vote d'une assemblée générale, convoquée le 13 septembre. Franceinfo: sport vous présente les deux candidats en lice.

David Lappartient, l'expérience au service de l'héritage

Il est le favori naturel de par son expérience politique. Né dans la petite commune de Pontivy dans le Morbihan, David Lappartient a parcouru des kilomètres avant de se présenter devant une nouvelle étape de sa carrière, au siège du CNOSF. Le Breton de 50 ans jongle, entre autres, avec la présidence du conseil départemental du Morbihan, celle de l'Union cycliste internationale (UCI) et sa place de membre du Comité international olympique (CIO). Lors de l'annonce de sa candidature, David Lappartient soulignait la nécessité "de pacifier les relations et de favoriser le rassemblement de tous les acteurs du sport français."

L'actuel président de l'UCI veut prendre la tête du peloton olympique français pour favoriser "l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pour que l'élan qui aura été créé puisse irriguer nos clubs, nos fédérations et développer les équipements sportifs sur tout le territoire national en métropole et dans les outre-mer. Ils doivent également renforcer l'influence et le rayonnement du sport français à l'international."

Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, la candidate "d'une gouvernance apaisée"

Elle s'était déjà présentée en 2021 et avait créé la surprise en arrivant en 3e position avec 16,05 % des suffrages. Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, coprésidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), veut une nouvelle fois tirer son épingle du jeu pour glaner, cette fois-ci, la première place sur la ligne d'arrivée. Née à Lisieux dans le Calvados, la Normande de 45 ans veut "œuvrer résolument au dépassement des divisions internes" et "créer les conditions d'une gouvernance apaisée."

Celle qui présente le CNOSF comme "l’incubateur et le catalyseur du sport de demain" met un point d'honneur sur toutes les questions sociétales, notamment en termes de transition énergétique, de lutte contre les discriminations et les violences, d’accès aux hommes et aux femmes aux installations sportives. "C’est bien la transmission et l’éducation, valeurs fondatrices de l’Olympisme, qui constituent l’enjeu cardinal d’aujourd’hui et de demain", ajoute-t-elle.

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